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L’équipe de soins de santé mentale de L’Hôpital d’Ottawa s’agrandit pour répondre à la nécessité d’améliorer l’accès aux soins

 
Dr. Marco Solmi, Dr. Gayatri Saraf Dr. Saumil Dholaki,  Dr. Anne Mary Abe

Nous entendons quasiment tous les jours que les personnes de notre collectivité doivent avoir un meilleur accès aux soins de santé mentale. C’est dans cette optique que, depuis octobre 2020, L’Hôpital d’Ottawa a recruté 20 nouveaux psychiatres afin de faire face à cette demande sans cesse croissante.

« L’Hôpital d’Ottawa demeure le principal fournisseur de soins de courte durée en santé mentale de la Ville, et cette équipe en pleine croissance est la preuve que nous allons au-devant des personnes qui ont vraiment besoin de nous », affirme le Dr Jess Fiedorowicz, chef et directeur du Département de santé mentale à L’Hôpital d’Ottawa, et professeur et titulaire de la Chaire de recherche en psychiatrie adulte du Département de psychiatrie à l’Université d’Ottawa.  

Les soins de santé de courte durée offerts par le Département de santé mentale de L’Hôpital d’Ottawa englobent deux des quatre services d’urgence psychiatrique pour adultes dont dispose Ottawa, 96 lits de soins de santé mentale, un large éventail de groupes de thérapie, une équipe mobile de crise, pour ne citer que quelques exemples, dans le but de répondre aux besoins urgents des patients et de la collectivité.

Offrir de tels services requiert de s’entourer d’un important groupe de professionnels de la santé dévoués et compétents. Faites la connaissance de quatre de nos nouveaux psychiatres qui nous arrivent des quatre coins du monde.

Dr Marco Solmi

Dr Marco Solmi

Médecin et professeur agrégé de clinique 

Le Dr Marco Solmi a pour vocation d’aider des personnes parmi les plus d’un million de gens au Canada qui sont atteints de troubles de l’alimentation[1]. Ses collègues et lui travaillent au programme d’hospitalisation pour le contrôle des symptômes, qui est une unité de soins de 6 lits pour les personnes qui risquent d’avoir des problèmes de santé en raison d’une perte de poids importante et/ou de symptômes aigus de purgation.

Apprenez-en plus sur les programmes de traitement des troubles de l’alimentation offerts à L’Hôpital d’Ottawa.

« J’ai intégré L’Hôpital d’Ottawa parce que l’Unité de psychiatrie pour patients hospitalisés est rattachée à toutes les autres spécialités dans l’optique d’offrir les meilleurs soins possible aux patients. Nous avons ainsi une vision globale des soins de santé », dit-il.

Parmi ses principaux centres d’intérêt dans le domaine de la recherche, mentionnons la prévention des troubles mentaux, les méthodes d’intervention précoce, les possibles répercussions de la santé mentale d’une personne sur sa santé physique, et le meilleur moyen d’utiliser des médicaments pour traiter des personnes atteintes de troubles mentaux. Pour ce faire, il a recours à des techniques de
métarecherche, à la méta-analyse, à des synthèses systématiques ainsi qu’à d’importants ensembles de données concernant des patients pour cerner des caractéristiques et trouver des solutions à des problèmes du monde réel.

Le Dr Solmi est aussi titulaire d’un Ph. D. de l’université de Padoue en Italie. C’est en 2021 qu’il s’est joint à L’Hôpital d’Ottawa comme médecin, et à l’Université d’Ottawa en tant que professeur agrégé au Département de psychiatrie.

[1] National Eating Disorder Information Centre


Dre Anne Mary Abe

Médecin, neuropsychiatre et professeure adjointe

En tant que neuropsychiatre, la Dre Anne Mary Abe prend en charge des patients atteints de maladies ou de pathologies comme l’épilepsie ou une lésion cérébrale traumatique, qui peuvent occasionner, dans un cas comme dans l’autre, des troubles neurologiques et psychiatriques. Étant donné que le cerveau humain n’est pas structuré en parfaits silos distincts, de nombreux chevauchements se produisent. La Dre Abe fait appel à son expertise pour tenter de pallier ces chevauchements et d’aider ses collègues à traiter « l’ensemble » du cerveau. Elle aide, par exemple, à traiter les épisodes dépressifs, psychotiques ou d’asthénie (fatigue) pouvant survenir chez une personne atteinte de la maladie de Parkinson, et une telle prise en charge se traduit souvent par une amélioration générale de la qualité de vie.

« Si vous devez vous rendre à L’Hôpital d’Ottawa, vous obtiendrez de bons soins fondés sur des données probantes qui sont dispensés par des médecins bien avisés et attentionnés », conclut-elle.

La Dre Abe est diplômée en médecine de l’université d’Ibadan au Nigéria, en plus d’être titulaire d’une maîtrise en neurosciences du King’s College London (où elle a fait sa résidence) et d’un diplôme d’études universitaires supérieures en neuropsychologie appliquée de l’université de Bristol. Elle a intégré L’Hôpital d’Ottawa en septembre 2021.


Dr Saumil Dholakia

Dr Saumil Dholakia

Médecin, bioéthicien et professeur adjoint

Le Dr Saumil Dholakia travaille dans le cadre du Programme d’oncologie psychosociale et vient ainsi en aide à des patients cancéreux qui sont atteints de problèmes de santé mentale s’étant déclarés avant ou après leur diagnostic de cancer. Certains de ces patients sont confrontés à des questions et à des difficultés de nature existentielle en songeant à leur fin de vie. 

Le Dr Dholakia travaille aussi avec l’équipe de soutien au comportement en gérontopsychiatrie auprès de laquelle il consulte des patients gériatriques dans tout l’Hôpital et enseigne au personnel la meilleure façon de prendre en charge de tels patients pouvant être atteints de démence, de délirium ou d’autres problèmes de santé mentale. 

Apprenez-en plus sur le Programme de gériatrie de L’Hôpital d’Ottawa.

« Il règne ici une atmosphère plus positive. Les gens souhaitent connaître la personne que vous êtes et comment vous voulez contribuer », conclut-il.

En plus de sa collaboration avec les équipes d’oncologie et de gériatrie, le Dr Dholakia travaille à la Clinique de soins urgents, là où des patients adultes reçoivent des soins externes en santé mentale. Il y travaille au sein d’une équipe qui aide les patients à se réinsérer en douceur dans la collectivité.

Ses centres d’intérêt dans le domaine de la recherche portent notamment sur l’étude de la charge émotionnelle qu’assument les professionnels de la santé qui pratiquent l’aide médicale à mourir (AMAM).

Il a fait ses études de médecine à l’université Maharaja Sayajirao de Baroda en Inde, et il est titulaire d’une maîtrise en bioéthique de l’Université de Toronto. 


Dre Gayatri Saraf

Médecin, chercheure clinicienne et professeure adjointe

La Dre Gayatri Saraf s’occupe de patients bipolaires et atteints d’autres troubles de l’humeur. Ses recherches portent principalement sur l’étude de l’efficacité des nouvelles interventions en cas de dépression et de troubles cognitifs associés à un trouble bipolaire.

En plus de la Clinique de soins urgents de L’Hôpital d’Ottawa, elle travaille dans le cadre du Programme de santé mentale périnatale, qui répond à un immense besoin non satisfait en offrant des soins de santé mentale aux personnes enceintes ou au cours de la première année suivant leur accouchement.

Dans sa pratique clinique tout comme dans ses recherches, la Dre Saraf croit en l’importance primordiale de l’intervention précoce qui peut éviter une aggravation du problème et favoriser l’obtention de meilleurs résultats. Elle souhaite donner de l’espoir aux personnes et les rassurer quant à la disponibilité d’une aide si elles en ont besoin.

« Nous sommes très centrés sur le patient, et cela m’interpelle », dit-elle.

Entourée d’une équipe de médecins, d’infirmières, d’ergothérapeutes et d‘autres professionnels de la santé, elle étudie, entre autres, des facteurs comme la médication, le logement et l’isolement pour décider du meilleur plan d’action. La Dre Saraf a étudié en psychiatrie au National Institute of Mental Health and Neuro Sciences, à Bangalore, en Inde, et a fait une surspécialisation portant sur les troubles de l’humeur au centre des troubles de l’humeur à l’université de la Colombie-Britannique, avant d’intégrer L’Hôpital d’Ottawa en 2022.

 
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